L’ avenir de toute nation passe avant tout par la formation des futures générations. L’enfance constitue le noyau de ces dernières. Eduquer l’enfant est la meilleure façon de parvenir à cet objectif tant escompté. Pendant des années, j’ai consacré ma plume à ce thème. D’ailleurs, au cours des derniers mois, j’ai souvent évoqué l’importance de mettre en place une culture générale et un art propres aux enfants d’Egypte. Le centre national pour l’enfant assume une partie de ce rôle en tenant de manière continue des conférences, des colloques, et en envoyant des convois dans des lieux éloignés comme dans les oasis d’Al-Farafra, d’Al-Kharga, d’Al-Dakhla. Il y a également les activités tenues dans les jardins culturels lancés par ledit centre. A mon avis, ces jardins culturels représentent un véritable atout, c’est un lieu exemplaire pour tenir des activités pour les enfants. Ce lieu est plein de vie : un jardin avec des arbres, des plantes et quelques pergolas. Ce qui me paraît facile et point cher. Il n’y a pas de bâtiment ni construction. C’est une idée facilement applicable dans les gouvernorats. En effet, chaque gouvernorat pourrait choisir son propre jardin public en vue d’y tenir des activités consacrées aux enfants. L’Organisme général des Palais de la Culture et le centre national pour l’enfant peuvent parrainer ces activités. Tenir des activités dans un jardin au milieu de la verdure et entouré de la nature va ancrer chez les enfants l’amour de la beauté, de l’art et de la splendeur. D’ailleurs, j’avais déjà essayé de mettre en application cette expérience à partir de 2009 dans plusieurs gouvernorats notamment à Qalioubyia dans la ville de Banha. Et l’expérience a réussi totalement !
(A suivre…)